Apocalypse : Cadavres et poésie
Ce matin, il fait beau. J’en profite pour monter sur le toit de notre refuge, et faire un tour d’horizon. Le regard perdu au loin, le paysage, baigné par cette lumière orangée me semble si paisible. Buvant mon café brûlant, je ne puis m’empêcher de comparer ces quelques immeubles dont les toitures dépassent de la canopée à autant d’écueils sur une mer tranquille.
AH putain, l’apocalypse, y a pas à dire, c’est beau.
Je redescends de mon point d’observation et constate que nous avons été fort occupé ces derniers jours : la pelouse a bien poussé. On ne voit presque plus le cadavre du facteur. En effet, ces derniers jours, nous avons dû faire face à un nouvel ennemi, sournois, invisible, venu de l’intérieur.
Nos enfants ont été touchés de plein fouet par ce fléau, transformant leur petit corps frêle en monstruosités aux griffes acérées, le poil hérissé, les yeux injectés de sang. Deux adorables filles devenues Berserker. Nous aurions bien dû les enfermer dans la cave, mais il commence à y avoir du monde là-dedans. Bâillonnées, ligotées, leur rage frénétique est finalement passée, et elles sont redevenues ce qu’elles étaient auparavant. Pour combien de temps ?
Je ne te connaissais pas ce talent! Comme quoi, on ne connaît vraiment ses enfants que dans les périodes de crises lorsque toutes leurs potentialités se révèlent. Nous attendons avec grande impatience la suite de cette grande aventure!
Je ne te connaissais pas ce talent, comme quoi, les enfants ne se révèlent vraiment aux yeux de leurs parents que dans les périodes de crise! Nous attendons avec grande impatience le prochain épisode de cette merveilleuse aventure.
P.S. : N’oublie pas de resemer de la pelouse là où elle est moins dense!!!
Gros bisous
toujours autant de plaisir à te lire. Pour les enfants, la consommation de houblon semble bien fonctionner ici…….pour les périodes de crise uniquement bien entendu.